Plus nous rencontrons de dirigeants, plus nous nous pensons que la position de leader solitaire est intenable.
Bien sûr certains s’en sortent bien, voire très bien. Leurs entreprises prospèrent, les fonds les chérissent, les clients sont fans, les salariés les adorent et les suivent.
Combien sont-ils ? Quel est le prix à payer pour en arriver à ce succès ?Autrement dit, comment un dirigeant peut-il revêtir et supporter le costume de super-héros ?
Car il faut l’être. C’est attendu. C’est entendu.
Attendu par les clients, les fournisseurs, les banques, les fonds, les salariés : représenter la société et garantir à tous sa bonne santé aujourd’hui et dans l’avenir.
Entendu, car il est de pratique courante d’agir et de penser comme si le leader est effectivement responsable de tout. Et donc de tous. A tel point que les leaders y croient parfois eux-mêmes.
Peut-on, quelque soit ses qualités intrinsèques, endosser une responsabilité sur ce que font et sur ce que sont les individus qui composent notre organisation, et transcender seul les complexités multiples liées au nombres de parties-prenantes, d’informations et leurs évolutions permanentes ?
Face à ce questionnement et à cette injonction à endosser le costume de super-héros solitaire, 2 options sont possibles :
- Faire, malgré tout, ce que tous attendent et entendent. Faire croire que l’on s’occupe de tout et de tous (et de soi-même). Et peut-être en arriver à ne servir que certains et à blâmer ceux qui peuvent l’être quand la situation l’exige.
- Ou baisser le masque, au risque de décevoir et de paraître fragile. Accepter le doute, reconnaître une possible incapacité à satisfaire seul tout le monde, et soutenir le collectif dans sa capacité à assumer sa part de responsabilité dans un devenir partagé.
Baisser le masque ce n’est pas renoncer à son rôle de leader.
Bien au contraire, c’est se recentrer sur un périmètre du possible, assumer sa part de responsabilité et d’héroïsme sans entamer la part des autres. C »est permettre et stimuler un leadership partagé, supporté par une équipe, et en capacité d’appréhender et de décider dans la complexité.
Le leadership n’est pas un métier solitaire.
L’héroïsme est une aventure à plusieurs.
Nous accompagnons des équipes de direction et de gouvernance dans la construction d’un leadership puissant et sain. Nous visons avec vous le déploiement pérenne d’un référentiel coeur qui permet la prise de décision et la mise en action, et génère synergies et résonance entre toutes les parties-prenantes, internes comme externes. Le référentiel porte sur les dimensions stratégiques, opérationnelles et humaines : l’organisation est appréhendée comme un système vivant. Un leitmotiv : réussir sereinement et durablement un projet commun dans lequel la performance des uns alimente celle des autres.